Questions fréquentes
Mon appareil est vieux, peut-il encore « passer le contrôle » ?
Puis-je y aller avant la date butoir de validité de mon contrôle?
Ce n’est pas un conseil mais une obligation. En effet, à la date butoir du contrôle obligatoire, celui-ci devra être réalisé et positif (pastille verte remise) et ceci contre-visite incluse. Il est donc judicieux de prévoir son contrôle plusieurs mois avant la date butoir. Dans tous les cas, rien n’interdit de devancer d’un an ou deux l’appel et de faire réaliser le contrôle de son appareil bien avant l’échéance des 3 ans. C’est le cas dans certains cahiers des charges de productions (productions légumières, fruitières,…).
Quels délais a-t-on pour réaliser une « contre-visite » ?
J’ai pris rendez-vous pour réaliser mon contrôle ou une contre-visite, suis-je couvert en cas de contrôle par l’administration ?
Je suis « producteur bio », suis-je concerné par cette réglementation même si je n’utilise que de la bouillie bordelaise et du soufre ?
Oui au même titre que n’importe quel applicateur de produits phytosanitaires. Les « cahiers des charges bio » tolèrent certaines substances actives. Les produits utilisés ont été homologués et possèdent une autorisation de mise sur le marché : ce sont des produits phytosanitaires.
Nous possédons 3 appareils de traitement, doit-on faire contrôler l’ensemble de notre parc ?
Oui à partir du moment où ils sont concernés par la réglementation. Par contre, si l’un de vos appareils n’est plus utilisé, les textes de loi sont clairs : il faut enlever la pompe et/ou percer la cuve de part en part.
Je viens d’acheter un pulvérisateur neuf. Comment se fait-il qu’il ne possède pas la pastille verte ?
Ce n’est pas une obligation. Pour les pulvérisateurs achetés neufs il y a moins de 5 ans, le premier contrôle obligatoire peut intervenir 5 ans après sa première mise sur le marché. Par contre la profession agricole a tendance à demander un contrôle et donc une « pastille verte » à l’achat de l’appareil. Cette tendance risque de se généraliser, elle permettra avant tout de valider la garantie de l’appareil et ainsi d’éviter de voir un appareil refusé au bout de 5 ans (suite à un contrôle) par faute de conception !
Peut-on être contrôlé ?
Référence : article L256-2 du code rural qui cite les agents mentionnés à l’article L251-18 du code rural. Voir : www.legifrance.gouv.fr
Que risquons-nous en cas de verbalisation ?
Autre situation : la conditionnalité PAC*. Lors d’un éventuel contrôle PAC, « l’absence d’une attestation de contrôle technique du pulvérisateur » (vignette valide), entraîne une réduction de 1% du montant des aides.
* : exigences complémentaires « MAE : pratique d’utilisation des produits phytopharmaceutiques »
Je viens de passer un contrôle. J’ai obtenu la pastille verte bien que le rapport remis par l’inspecteur annonce une dizaine de défauts. Comment faut-il l’interpréter ?
Je n’ai pas de bac d’incorporation, de cuve de rinçage, de bidon lave mains. On m’a dit d’en installer avant le contrôle. Est-ce la vérité ?
Oui et non.
Pour le bac d’incorporation: Pour tout appareil postérieur à 1995, vous devez posséder un bac d’incorporation si le trou de remplissage est à plus d’1 m 50 du sol (par rapport à vos pieds !). Ce n’est donc pas le cas si une passerelle ou un marche pied vous permettent un remplissage réglementaire. Dans le cas contraire, vous devez aménager votre appareil : installation d’un bac d’incorporation, ou d’un marche pied, voire une passerelle. Les appareils antérieurs à 1995 ne sont pas concernés par ce contrôle.
Pour la cuve de rinçage et le bidon lave mains: leur absence est un défaut mineur sans conséquence sur le résultat de l’inspection.